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Le budget 2019, qui sera la première échéance du nouveau gouvernement, est déjà contraint par une trajectoire budgétaire pluriannuelle négociée avec la Commission et peu compatible avec les promesses électorales. C'est sur ce terrain, ainsi que sur celui du maintien des réformes structurelles du gouvernement sortant, que la fiabilité du nouveau pouvoir sera jugée par les partenaires européens, les agences de notation et les investisseurs.
- Synthèse
- Résistance du cycle macroéconomique
- Politique : du risque à la réalité
- Face à un risque souverain encore incertain, les banques soignent leurs fondamentaux
- Italie : panorama conjoncturel trimestriel
Ce n'est pas tant la coalition qui prévaudra qui aura un impact sur la notation que son programme et notamment son engagement à maintenir une orientation budgétaire prudente et en accord avec les règles européennes et à ne pas remettre en question les réformes structurelles, dont celle des retraites. Dans l'immédiat, le gouvernement Gentiloni, en charge jusqu'à l'élection des présidents des deux Chambres, devra dessiner le prochain cadre pluriannuel de finances publiques. Il le fera en prenant tout simplement en compte l'évolution tendancielle des soldes publics, à charge pour le prochain gouvernement de le modifier en fonction de son programme budgétaire dès septembre. Le gouvernement Gentiloni devra répondre aux exigences de la Commission européenne de réduire le déficit de l'ordre de 0,2 point du PIB, afin de respecter le rythme de baisse du déficit structurel requis par le Pacte de stabilité pour 2017, jugé insuffisant.
Elections du 4 mars 2018 : aucune force politique ne gagne une majorité. Les partis modérés sont minoritaires. Parmi les trois coalitions possibles, la plus probable est celle du centre-droit avec le Parti démocrate.
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