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L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires - Ensemble des IAA
L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, marges, rentabilité, endettement et capacité à investir.
Ce numéro 31 est consacré à l'ensemble des IAA. Les données analysées sont issues des bilans 2021 jusqu'au 31/03/22. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Crédit Agricole.
PRISME – L'analyse de la conjoncture et de l'actualité agricole et agroalimentaire du Crédit Agricole
Ce nouveau numéro comporte un dossier spécial « Production de blé africaine : faudrait-il abandonner le blé ? » et deux articles de décryptage : 1/ La Commission européenne a présenté sa stratégie pour un secteur des algues de l'UE fort et durable : suffisamment ambitieuse ou encore parcellaire eu égard à l'ambition ? ; 2/ Spiritueux – Le rhum a le vent en poupe.
L'Afrique a connu une hausse régulière de la demande en blé tout au long de la seconde partie du XXe siècle, au nord comme au sud du Sahara. Dans le même temps, la production de cette céréale a également augmenté progressivement, mais de manière différenciée sur un continent parsemé de nombreuses zones pédoclimatiques.
Cette hausse de la production, plus imputable à une amélioration des rendements après la Révolution verte qu'à une augmentation des surfaces cultivées, pourrait aujourd'hui connaître un ralentissement. Les freins à l'augmentation des rendements sont nombreux: difficulté de l'accès au crédit pour les exploitants, disponibilité réduite des intrants et semences, etc.
Sur un continent déjà largement dépendant des importations de blé, cette céréale pourrait venir à manquer de manière encore plus importante, demain, lorsque les effets des changements climatiques se feront encore plus clairement ressentir.
Le pacte vert pour l'Europe soulignait déjà le potentiel des algues pour fournir des matières premières de substitution viables et durables pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux. C'est dans cette veine que, le 15 novembre dernier, la commission européenne a publié une nouvelle communication recensant 23 actions pour libérer le potentiel du secteur des algues de l'UE. Alors, cette stratégie est-elle un véritable levier pour accélérer vers de nouveaux moyens d'alimentation durable ou s'agit-il d'un coup d'épée dans l'eau ?
Depuis une quinzaine d'années, le rhum est en pleine évolution. La consommation mondiale ne cesse de progresser et les prévisions indiquent une poursuite de cette croissance pour les années à venir. Avec une production de rhums qualitatifs issue de ses territoires ultramarins, la France a une véritable carte à jouer sur ce marché.
L'OBSERVATOIRE financier des IAA – Filière Vins
L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, marges, rentabilité, endettement et capacité à investir.
Ce numéro 30 est consacré à la filière Vins. Les données analysées sont issues des bilans 2021 jusqu'au 31/03/2022. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Crédit Agricole.
L'année 2020 a été extrêmement éprouvante pour la filière vins avec les lourdes conséquences économiques de la crise sanitaire mondiale liée à la Covid-19 mais également l'application sur un exercice complet de la taxe “Trump”.
En raison d'un gel historique en avril 2021, puis d'une conjonction de différents aléas pendant l'été (attaques de mildiou, orages de grêle, sécheresse…) la production du vignoble français est fortement diminuée. La vendange 2021 à 37,8 Mhl est l'une des plus faibles des 50 dernières années.
Sur le plan commercial, l'année 2021 se traduit par un redémarrage des marchés qui restent toutefois perturbés par la pandémie. En effet, différentes restrictions de mobilité appliquées à travers le monde pèsent encore sur la consommation dans les lieux publics. Par ailleurs, la reprise mondiale provoque une envolée des coûts logistiques et des matières sèches allant même jusqu'à des pénuries.
Les exportations françaises de vins redémarrent à partir du printemps 2021 pour atteindre un niveau record à 11,1 Mds € (+26,8 %). Les volumes exportés progressent de +7,3 % à 14,6Mhl. Les États-Unis sont le premier contributeur à la progression des exportations (+44,3 %) à 2 Mds €. La suspension à partir de mars de la taxe « Trump », liée au contentieux aéronautique entre les autorités américaines et certains États de l'Union Européenne, contribue fortement à ce rebond.
Avec un effet rattrapage suite à la crise Covid-19, les exportations progressent dans toutes les régions du monde et dépassent même les chiffres de 2019 : +13,1 %en valeur et +4,2 % en volume. La zone Chine/Hong-Kong/Singapour, 2e zone d'export français, enregistre une hausse de 26 % vs 2020 à 1,37 Mds €. Les exportations vers le Royaume Uni restent bien orientées, à 1,33 Md € (+20 %), malgré le Brexit effectif depuis le 1er janvier 2021.
La hausse d'activité se traduit pour les entreprises de notre échantillon par une nette progression de la rentabilité (EBITDA : +41 %). Les investissements reprennent fortement (+32 %) après la chute de l'année 2020.
L'endettement amorce un repli de -11 % grâce à l'amélioration de la CAF (+44 %), malgré des investissements élevés et une stabilité de la valeur des stocks à un haut niveau. La dette financière nette apparaît légèrement supérieure à celle de 2019.
La vendange 2022 retrouve un niveau de production normatif à 45,4 Mhl. Elle va contribuer à reconstituer les stocks de certains vignobles comme en Champagne ou en Bourgogne grâce à d'excellents rendements. La France retrouve une part contributive de 17 % dans la production mondiale de vin (vs 14 % en 2021).
La filière française est confrontée à l'évolution des habitudes de consommation : les ventes en grande distribution sont en baisse, notamment celles des vins rouges. En revanche, les exportations réalisent une année record en valeur grâce à la progression de certains segments comme les vins effervescents et particulièrement le Champagne.
Les conséquences de la guerre en Ukraine vont peser sur la filière vins. L'inflation impacte les coûts de production et la consommation des ménages. Les craintes sont fortes vis-à-vis d'une possible récession. Dans le contexte de déconsommation structurelle de vin en France, les opérateurs traversent des situations économiques et financières très différentes selon leur positionnement et leurs débouchés. Certains bassins sont fragilisés et demandent des mesures d'accompagnement conjoncturel, voire structurel pour les vins de Bordeaux.
L'OBSERVATOIRE financier des IAA – Viandes
L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, marges, rentabilité, endettement et capacité à investir. Ce numéro 29 est consacré à la filière Viandes. Les données analysées sont issues des bilans 2021 jusqu'au 31/03/2022. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Crédit Agricole.
Le chiffre d'affaires de la filière Viandes dans son ensemble a connu une croissance de 4,3 % en 2021. Cette hausse est notamment liée au retour des fondamentaux pré-covid, avec la réouverture des restaurants. Par ailleurs, si le secteur porcin a connu une baisse des prix en 2021, le chiffre d'affaires des industriels spécialistes des filières Boeuf et Volaille a été notablement impacté par les revalorisations matière.
De même, la reprise des activités internationales en filières bovine et volaille, ainsi que l'effet prix ont fortement impacté le chiffre d'affaires à l'international de l'ensemble de la filière Viandes, en hausse de 12,4 % en 2021.
L'OBSERVATOIRE financier des IAA – Filière Lait
L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, marges, rentabilité, endettement et capacité à investir.
Ce numéro 28 est consacré à la filière Lait. Les données analysées sont issues des bilans 2021 jusqu'au 31/03/22. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Crédit Agricole.
Tandis que les déséquilibres de marché commençaient à se faire sentir dès 2021 au niveau des prix (hausse des prix des produits industriels, de la collecte, de l'aliment, de l'énergie, de la main-d'œuvre, etc.), le conflit russo-ukrainien et les sanctions infligées à la Russie ont très largement accentué le phénomène. La croissance attendue pour 2022 a laissé place à une période d'inflation généralisée très difficile à piloter. La flambée des prix des matières premières agricoles et de l'énergie plonge de fait l'agriculture et les industriels de l'agroalimentaire dans l'incertitude et l'anxiété pour 2023. La situation est fragile et il est impossible de faire des prévisions tant elles dépendent de facteurs multiples sur lesquels les industriels n'ont aucune maîtrise (guerre en Ukraine, météo, stocks de gaz, état du parc nucléaire, etc.). Des sites industriels ont d'ores et déjà limité leur production notamment certaines tours de séchage de lait, très énergivores. L'analyse des situations individuelles est complexe ; elles dépendent notamment des dates de contrats d'énergie avec les fournisseurs.
PRISME – L'analyse de la conjoncture et de l'actualité agricole et agroalimentaire du Crédit Agricole
Ce nouveau numéro comporte un dossier spécial « la Pêche, aquaculture et développement durable : qu’y aura-t-il demain dans nos assiettes ? » et cinq articles de décryptage.
Parmi les inquiétudes que suscite la détérioration des espaces naturels, celle concernant les milieux marins occupe une place importante, tant nous avons tous été sensibilisés à l'importance de leur rôle régulateur sur les plans climatique, biologique et plus généralement environnemental. Et le fait que 15 à 20 % de la protéine alimentaire d'origine animale en est issue rend le sujet d'autant plus sensible auprès des États comme auprès des ONG.
Va-t-on vers l'émergence de produits laitiers « sans vache » ? Reconstituer les protéines constitutives des fromages, laits fermentés, lactosérum, mais sans cheptel ni traite… Produire du fromage ou des crèmes glacées « sans vache », voilà une promesse que l'on croise de plus en plus au sein de la foodtech mondiale, mais également française. Si les promesses n'engagent que ceux qui les croient, les technologies développées pour produire les protéines constitutives du lait en laboratoire sont bien réelles. Pourquoi et comment ?
Souvent associés au monde de l'art contemporain, du jeu et parfois à tort aux cryptomonnaies, les Non Fongible Token (NFT) élargissent progressivement leur champ d'application. D'ailleurs, de nombreuses start-up se lancent dans l'utilisation des NFT appliqués au monde du vin, à l'instar de château Pape Clément ou de la participation de plusieurs familles vigneronnes à la levée de fonds de Winechain. Pourquoi et pour quelle promesse ?
En septembre 2022, McDonalds a discrètement décidé de retirer son hamburger au « steak végétal » de chez Beyond Meat de plusieurs de ses marchés. Ainsi, n'ayant pas rencontré le succès escompté, le hamburger destiné aux végétariens n'est aujourd'hui plus disponible au sein du réseau américain du leader du fast-food. Comment expliquer ce revers ? La « fausse viande » serait-elle finalement une « fausse bonne idée » ?
Le machinisme agricole n'échappe pas à la diffusion de nouvelles technologies qui s'appliquent à la pulvérisation, à la fertilisation ainsi qu'au semis. L'usage de la donnée, de la captation à son exploitation à des fins agronomiques, y est ainsi de plus en plus présent afin d'apporter le bon produit au bon endroit, de manière modulée et ultra-localisée.
Jusqu'à la fin de 2021, l'inflation était ce Graal que les banques centrales recherchaient à un niveau modéré (+2 %) persuadées qu'elles étaient qu'une petite hausse des étiquettes ne pouvait que bénéficier à l'économie, en général… Et voici que déboulent des hausses à deux chiffres, du jamais vu depuis plus de trente ans en Europe ! Déjà en cette fin d'automne 2022, l'inflation alimentaire dépasse 11 % sans préjuger de l'avenir… Comme un tsunami qui renverserait le jeu des alliances entre grands distributeurs. Déjà, Carrefour ne renouvelle aucun partenariat aux achats en France : la relation de cinq années avec Système U est échue en juin 2022. Puis c'est au tour de Cora-Delhaize, en juillet. Faisant désormais cavalier seul, le leader des distributeurs intégrés rejoint l'attitude du Groupement E. Leclerc qui, lui, a toujours joué la carte de l'autonomie.
L'OBSERVATOIRE financier des entreprises agroalimentaires
L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, marges, rentabilité, endettement et capacité à investir. Ce numéro 27 est consacré aux Coopératives Polyvalentes. Les données analysées sont issues des bilans 2021 jusqu'au 31/12/21. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Crédit Agricole.
Un chiffre d’affaires en progression malgré la crise sanitaire
Le chiffre d'affaires 2021 des Coopératives Polyvalentes progresse de 1,8 %. Il s'agit d'une bonne performance au regard du contexte sanitaire demeurant difficile.
Environ les 2/3 de l'échantillon bénéficient d'une amélioration de leur activité notamment les Petites Polyvalentes, démontrant une capacité de rebond suite à un exercice 2020 difficile. Pour autant, les interprétations sont relativement difficiles du fait de la diversité des situations et des dates de clôture différentes.
Le chiffre d'affaires a globalement été porté par un effet prix favorable en particulier sur la seconde moitié de l'exercice (cours des céréales, lait, appros, etc.). Les activités jardineries et dans certains cas légumes sont également en progression. Enfin quelques opérations de croissance externe ont été réalisées.
À l'inverse, les filières canard, foie gras et volaille ont été de nouveau touchées par une épizootie en fin d'exercice sans oublier les difficultés du débouché de la restauration sur une partie de l'exercice, ce dernier bénéficiant néanmoins d'une forte reprise durant l'été 2021.
PRISME – L'analyse de la conjoncture et de l'actualité agricole et agroalimentaire du Crédit Agricole
Ombrières agrivoltaïques : quelles opportunités pour l'agriculture ?
Les installations d'agrivoltaïsme conciliant une activité agricole avec la production d'énergie se développent de plus en plus, notamment dans la moitié sud de la France. Prenant la forme de panneaux solaires installés au-dessus des cultures, ces ombrières sont censées permettre aux agriculteurs de lutter contre les aléas climatiques. Comment cette filière à peine émergente peut-elle se développer harmonieusement et quels écueils éviter ?
Contexte macroéconomique teinté d'incertitudes : quels impacts pour les start-up de l'agrifoodtech ?
Les start-up de l'agrifoodtech avaient été peu impactées dans leur développement en 2020 et 2021 par les confinements liés au coronavirus, voire en avaient profité, à l'instar de nombreuses entreprises liées au secteur de la technologie. La montée des incertitudes macroéconomiques en 2022 (inflation, taux qui remontent, conséquences de la guerre en Ukraine, etc.) va impacter plus largement cet écosystème, que ce soit au niveau de l'activité ou du financement.
L'Inde, nouvel acteur majeur des exportations de blé : situation conjoncturelle ou structurelle ?
Suite à de bonnes récoltes ces dernières années, l'Inde a surtout retenu notre attention sur sa nouvelle position en tant qu'exportateur en particulier depuis le conflit entre la Russie et l'Ukraine. En effet, et dès le mois de mars 2022, l'absence de l'Ukraine sur les marchés à l'export a été compensée en partie par… le blé indien avant que le gouvernement indien ne prenne la décision de stopper les exportations en mai dernier. Décryptage.
La directive européenne RED II rectifie une fois encore les objectifs des biocarburants
Le 13 septembre dernier, le Parlement européen était appelé à se prononcer sur la révision de la directive RED II sur les énergies renouvelables, devant fixer des objectifs plus ambitieux de consommation de biocarburants avancés. Le vote parlementaire s'inscrivait dans un contexte de flambée des prix agricoles exacerbés par le conflit russo-ukrainien, qui menace la sécurité alimentaire mondiale en mettant les stocks céréaliers et oléagineux davantage sous tension. Les agrocarburants dits de première génération produits à partir de céréales-oléagineux et de sucres de betterave sont accusés d'amplifier la hausse des prix en venant en concurrence des usages alimentaires. Bien que mobilisant une proportion inférieure à 3% des surfaces agricoles au sein de l'UE, la question de leur limitation devait être débattue, sous la pression d'ONG qui militent pour leur suppression. En France, l'évaluation de la politique publique de développement des biocarburants réalisée par la Cour des Comptes en dresse un bilan contrasté, exhortant à clarifier une stratégie pour leur avenir.
Chine : une politique agricole dans la tourmente
Malgré ses succès économiques, la Chine reste confrontée à la contrainte alimentaire. Elle doit approvisionner près de 19 % de la population mondiale, tout en étant dotée de moins de 8 % des terres cultivables, souvent polluées, ainsi que de ressources en eau insuffisantes, mal réparties entre le Nord et le Sud et dont la qualité se dégrade progressivement. En outre, les revenus des agriculteurs sont souvent démotivants. Enfin, le choix de l'industrialisation s'est traduit par une urbanisation importante et, grâce à son entrée dans l'OMC en 2001, la Chine s'est enrichie, permettant une élévation des niveaux de vie. La relative occidentalisation des modes de consommation qui en a découlé a tiré la demande en produits alimentaires, notamment en produits animaux (viandes, lait, oeufs).