Les Flux Syndiqués ECO
Découvrez nos bannières déroulantes thématiques. Si vous souhaitez personnaliser un flux, contacter manuel.dacruz@credit-agricole-sa.fr
Découvrez nos bannières déroulantes thématiques. Si vous souhaitez personnaliser un flux, contacter manuel.dacruz@credit-agricole-sa.fr
PRISME – L'analyse de la conjoncture et de l'actualité agricole et agroalimentaire du Crédit Agricole
Décarbonation des productions animales. Quels leviers pour quels potentiels ?
Face aux enjeux internationaux de limitation des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et aux objectifs tant internationaux que nationaux de réduction, l'agriculture est engagée, comme tous les autres secteurs, à réduire
ses émissions. Mais face à l'objectif de réduction des émissions agricoles de moins 46 % d'ici 2050, défini dans la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), quels sont les leviers et quels sont leurs potentiels ?
Quelles actions sont possibles ? Relèvent-elles toutes des agriculteurs ? Peuvent-elles toutes être mises en
place rapidement ?
Les soutiens publics à l'agriculture et à l'alimentation : entre inégalités et controverses
Chaque année, au niveau mondial, le soutien public total à l'agriculture et à l'alimentation dépasse les 700 milliards de dollars. D'un pays à l'autre, le type de soutiens publics, les mécanismes pour accompagner les producteurs et les montants dépensés varient. Sujet sensible à l'heure du changement climatique et des objectifs de durabilité économique, sociale et environnementale, les politiques agricoles et les soutiens publics sont sous le feu des critiques. La Fondation FARM propose un tour du monde de l'aide apportée aux agriculteurs et un état des débats actuels.
L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires
L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, marges, rentabilité, endettement et capacité à investir.
Ce numéro 32 est consacré aux métiers du grain, avec des zooms sur la collecte-appro, la nutrition animale, la meunerie et la BVP. Les données analysées sont issues des bilans 2021/22 jusqu'au 30 septembre 2022. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Crédit Agricole.
PRISME – L'analyse de la conjoncture et de l'actualité agricole et agroalimentaire du Crédit Agricole
Crise du bio ? Focus sur les produits animaux
Après plusieurs années de croissance, la consommation de produits animaux biologiques est atone, voire en déclin dans un contexte de tensions inflationnistes. Les filières animales de produits biologiques font face à de nombreux défis : la multiplication des signes de qualité...
Lin fibre : une excellence française à la conquête du monde
Parmi les excellences de la Ferme France figure le lin. La Normandie est la première puissance linicole au monde. Cette culture a connu un développement soutenu depuis dix ans - porté par la "bande du lin" entre Caen et Amsterdam - pour répondre à une demande en croissance...
L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires - Ensemble des IAA
L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, marges, rentabilité, endettement et capacité à investir.
Ce numéro 31 est consacré à l'ensemble des IAA. Les données analysées sont issues des bilans 2021 jusqu'au 31/03/22. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Crédit Agricole.
PRISME – L'analyse de la conjoncture et de l'actualité agricole et agroalimentaire du Crédit Agricole
Ce nouveau numéro comporte un dossier spécial « Production de blé africaine : faudrait-il abandonner le blé ? » et deux articles de décryptage : 1/ La Commission européenne a présenté sa stratégie pour un secteur des algues de l'UE fort et durable : suffisamment ambitieuse ou encore parcellaire eu égard à l'ambition ? ; 2/ Spiritueux – Le rhum a le vent en poupe.
L'Afrique a connu une hausse régulière de la demande en blé tout au long de la seconde partie du XXe siècle, au nord comme au sud du Sahara. Dans le même temps, la production de cette céréale a également augmenté progressivement, mais de manière différenciée sur un continent parsemé de nombreuses zones pédoclimatiques.
Cette hausse de la production, plus imputable à une amélioration des rendements après la Révolution verte qu'à une augmentation des surfaces cultivées, pourrait aujourd'hui connaître un ralentissement. Les freins à l'augmentation des rendements sont nombreux: difficulté de l'accès au crédit pour les exploitants, disponibilité réduite des intrants et semences, etc.
Sur un continent déjà largement dépendant des importations de blé, cette céréale pourrait venir à manquer de manière encore plus importante, demain, lorsque les effets des changements climatiques se feront encore plus clairement ressentir.
Le pacte vert pour l'Europe soulignait déjà le potentiel des algues pour fournir des matières premières de substitution viables et durables pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux. C'est dans cette veine que, le 15 novembre dernier, la commission européenne a publié une nouvelle communication recensant 23 actions pour libérer le potentiel du secteur des algues de l'UE. Alors, cette stratégie est-elle un véritable levier pour accélérer vers de nouveaux moyens d'alimentation durable ou s'agit-il d'un coup d'épée dans l'eau ?
Depuis une quinzaine d'années, le rhum est en pleine évolution. La consommation mondiale ne cesse de progresser et les prévisions indiquent une poursuite de cette croissance pour les années à venir. Avec une production de rhums qualitatifs issue de ses territoires ultramarins, la France a une véritable carte à jouer sur ce marché.
L'OBSERVATOIRE financier des IAA – Filière Vins
L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, marges, rentabilité, endettement et capacité à investir.
Ce numéro 30 est consacré à la filière Vins. Les données analysées sont issues des bilans 2021 jusqu'au 31/03/2022. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Crédit Agricole.
L'année 2020 a été extrêmement éprouvante pour la filière vins avec les lourdes conséquences économiques de la crise sanitaire mondiale liée à la Covid-19 mais également l'application sur un exercice complet de la taxe “Trump”.
En raison d'un gel historique en avril 2021, puis d'une conjonction de différents aléas pendant l'été (attaques de mildiou, orages de grêle, sécheresse…) la production du vignoble français est fortement diminuée. La vendange 2021 à 37,8 Mhl est l'une des plus faibles des 50 dernières années.
Sur le plan commercial, l'année 2021 se traduit par un redémarrage des marchés qui restent toutefois perturbés par la pandémie. En effet, différentes restrictions de mobilité appliquées à travers le monde pèsent encore sur la consommation dans les lieux publics. Par ailleurs, la reprise mondiale provoque une envolée des coûts logistiques et des matières sèches allant même jusqu'à des pénuries.
Les exportations françaises de vins redémarrent à partir du printemps 2021 pour atteindre un niveau record à 11,1 Mds € (+26,8 %). Les volumes exportés progressent de +7,3 % à 14,6Mhl. Les États-Unis sont le premier contributeur à la progression des exportations (+44,3 %) à 2 Mds €. La suspension à partir de mars de la taxe « Trump », liée au contentieux aéronautique entre les autorités américaines et certains États de l'Union Européenne, contribue fortement à ce rebond.
Avec un effet rattrapage suite à la crise Covid-19, les exportations progressent dans toutes les régions du monde et dépassent même les chiffres de 2019 : +13,1 %en valeur et +4,2 % en volume. La zone Chine/Hong-Kong/Singapour, 2e zone d'export français, enregistre une hausse de 26 % vs 2020 à 1,37 Mds €. Les exportations vers le Royaume Uni restent bien orientées, à 1,33 Md € (+20 %), malgré le Brexit effectif depuis le 1er janvier 2021.
La hausse d'activité se traduit pour les entreprises de notre échantillon par une nette progression de la rentabilité (EBITDA : +41 %). Les investissements reprennent fortement (+32 %) après la chute de l'année 2020.
L'endettement amorce un repli de -11 % grâce à l'amélioration de la CAF (+44 %), malgré des investissements élevés et une stabilité de la valeur des stocks à un haut niveau. La dette financière nette apparaît légèrement supérieure à celle de 2019.
La vendange 2022 retrouve un niveau de production normatif à 45,4 Mhl. Elle va contribuer à reconstituer les stocks de certains vignobles comme en Champagne ou en Bourgogne grâce à d'excellents rendements. La France retrouve une part contributive de 17 % dans la production mondiale de vin (vs 14 % en 2021).
La filière française est confrontée à l'évolution des habitudes de consommation : les ventes en grande distribution sont en baisse, notamment celles des vins rouges. En revanche, les exportations réalisent une année record en valeur grâce à la progression de certains segments comme les vins effervescents et particulièrement le Champagne.
Les conséquences de la guerre en Ukraine vont peser sur la filière vins. L'inflation impacte les coûts de production et la consommation des ménages. Les craintes sont fortes vis-à-vis d'une possible récession. Dans le contexte de déconsommation structurelle de vin en France, les opérateurs traversent des situations économiques et financières très différentes selon leur positionnement et leurs débouchés. Certains bassins sont fragilisés et demandent des mesures d'accompagnement conjoncturel, voire structurel pour les vins de Bordeaux.
L'OBSERVATOIRE financier des IAA – Viandes
L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, marges, rentabilité, endettement et capacité à investir. Ce numéro 29 est consacré à la filière Viandes. Les données analysées sont issues des bilans 2021 jusqu'au 31/03/2022. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Crédit Agricole.
Le chiffre d'affaires de la filière Viandes dans son ensemble a connu une croissance de 4,3 % en 2021. Cette hausse est notamment liée au retour des fondamentaux pré-covid, avec la réouverture des restaurants. Par ailleurs, si le secteur porcin a connu une baisse des prix en 2021, le chiffre d'affaires des industriels spécialistes des filières Boeuf et Volaille a été notablement impacté par les revalorisations matière.
De même, la reprise des activités internationales en filières bovine et volaille, ainsi que l'effet prix ont fortement impacté le chiffre d'affaires à l'international de l'ensemble de la filière Viandes, en hausse de 12,4 % en 2021.
L'OBSERVATOIRE financier des IAA – Filière Lait
L'Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, marges, rentabilité, endettement et capacité à investir.
Ce numéro 28 est consacré à la filière Lait. Les données analysées sont issues des bilans 2021 jusqu'au 31/03/22. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire du Crédit Agricole.
Tandis que les déséquilibres de marché commençaient à se faire sentir dès 2021 au niveau des prix (hausse des prix des produits industriels, de la collecte, de l'aliment, de l'énergie, de la main-d'œuvre, etc.), le conflit russo-ukrainien et les sanctions infligées à la Russie ont très largement accentué le phénomène. La croissance attendue pour 2022 a laissé place à une période d'inflation généralisée très difficile à piloter. La flambée des prix des matières premières agricoles et de l'énergie plonge de fait l'agriculture et les industriels de l'agroalimentaire dans l'incertitude et l'anxiété pour 2023. La situation est fragile et il est impossible de faire des prévisions tant elles dépendent de facteurs multiples sur lesquels les industriels n'ont aucune maîtrise (guerre en Ukraine, météo, stocks de gaz, état du parc nucléaire, etc.). Des sites industriels ont d'ores et déjà limité leur production notamment certaines tours de séchage de lait, très énergivores. L'analyse des situations individuelles est complexe ; elles dépendent notamment des dates de contrats d'énergie avec les fournisseurs.